KYAIKTIYO
: SUR LA ROUTE ENTRE YANGON ET
KYAIKTIYO,
UNE ECOLE PRIMAIRE
Juste à
la sortie de l'école, les parents d'élèves au travail.
|
|
Photo soi-disant
interdite : la remise en état des routes, travail sans fin dû
aux dégâts des moussons. On raconte que ces travaux sont
effectués par des forçats, dans les régions non touristiques,
ce qui est certainement vrai, mais nous n'avons pas eu l'impression que
les jeunes gens qui travaillaient là étaient forcés.
Visiblement, il s'agissait des habitants du village voisin, qui devaient
s'occuper du tronçon autour de leur domicile. Les conditions par
contre sont très pénibles, tout est fait à la main,
à l'aide de pelles, balais et petits paniers. Bulldozer et rouleau
compresseur sont inconnus.
|
|
Plus éprouvant
encore, le travail des ouvriers chargés d'épandre le bitume
entre les couches de cailloux. Le goudron est chauffé dans de grands
fûts placés sur un feu de bois, puis étalé
sur la route à l'aide d'une sorte d'arrosoir. L'image donne une
idée de l'atmosphère surchauffée de l'endroit.
|
|
Heureux comme
un buffle dans la boue. En plus de ses vertus rafraîchissantes,
celle-ci les protègent contre les parasites.
|
|
Le berger
des buffles, attentif au faible trafic de bicyclettes qui pourrait endommager
son cheptel, on ne sait jamais.
|
|
Halte au bistrot
du coin. La spécialité locale est la noix de cajou, ça
tombe bien, pile pour l'apéritif.
|
|
Deuxième
spécialité, le kapok, encore ici dans sa gousse, duvet végétal
qui sert pour le rembourrage des coussins.
|
|
.
|
|
Des plants
de bétel, protégés du soleil par un écran
végétal.
|
|
Et l'autre
ingrédient indispensable à la confection des chiques, la
noix d'arec.
|
|
|
|
Gros plan
sur la feuille de bétel et sur le plan de noix d'arec, ici dans
trois stades de maturité : encore fermé, épanoui
et presque sec, prêt pour la récolte.
|
Retour |