KALAW : LE MONT POPA
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Au détour
de la route, entre boutique et temple, nous découvrons le monastère
du mont Popa, construit sur un piton rocheux, anciennement volcanique.
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Le piton est
aussi appelé "Montagne des fleurs", suite à un
ancienne légende : cet endroit était très connu pour
la beauté des fleurs qui y poussaient. Le roi chargea un de ses
valeureux guerriers de lui en apporter chaque jour. Le guerrier tomba
amoureux d'un (d'une ?) nat qui vivait là et négligea son
devoir. Le roi le condamna à mort. Le coeur brisé, le nat
décéda peu de temps après. Les deux amants se réincarnèrent
sous la forme d'esprits, et le monastère fut édifié
pour honorer leur mémoire.
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Un festival
spécifique au culte des nats est organisé chaque année,
en avril, au mont Popa. Il est très fréquenté, surtout
par les anciens. Ce temple regroupe autour du Bouddha les statues des
37 nats.
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L'endroit
abrite de nombreux singes qui, comme les chiens ailleurs, vivent aux frais
des pèlerins..
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La lutte est
âpre pour ces sachets oranges que leur distribuent leurs bienfaiteurs.
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Quand vous
arrivez à ce niveau, bonne nouvelle : vous avez franchi à
peu près la moitié des 777 marches de l'escalier couvert
qui mène au sommet. Courage !.
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Vue sur la
route et le village au pied du piton.
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Cette statue
de marbre, apparemment très ancienne, semble usée par le
temps.
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On découvre
depuis le monastère le "vrai" mont Popa, qui se trouve
sensiblement plus haut que le piton rocheux.
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L'ombrelle,
ornée de ses clochettes, est nommée "hti" en birman.
A droite, une nonne durant sa quête du matin, reconnaissable au
rose de la robe (on a parfois un peu de mal à distinguer le visage
d'une femme sous le crâne rasé). Apparemment, les nonnes
ne portent jamais d'ombrelle ou de parapluie pour se protéger du
soleil, mais se contentent de placer sur la tête un pan de leur
vêtement, de la même couleur safran que les robes des hommes.
Autre différence avec les moines, les nonnes n'effectuent pas de
retraites, et sont donc toutes professionnelles.
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La présence
des singes apportent un surcroît de travail au service de nettoyage,
et les balayettes ne chôment pas.
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La fabrication
des chiques de bétel au marché du village : une feuille
de bétel, une couche de chaux, qui joue le rôle d'antiseptique,
quelques épices indéterminées et une noix d'arec
pour finir, qui donnera à vos dents et gencives une belle couleur
rouge. Plier artistiquement en petit paquet, placer le tout en bouche
et mastiquer un bon moment, en crachant avec précision (si possible,
le rouge ça tache). Beaucoup de birmans considèrent que
la consommation de quelques chiques par jour est bonne pour la santé,
mais les gros consommateurs peuvent en prendre jusqu'à quarante
quotidiennement, ce qui est bien sûr excessif.
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Les paraboles
modernes voisinent avec un système de câblage électrique
assez improvisé. On ne peut pas dire que les coupures de courant
sont fréquentes en Birmanie, grâce aux nombreux groupes électrogènes,
mais elles ne sont pas rares non plus.
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Charmant sourire
d'une marchande de fruits au départ du Mont Popa.
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