AVA : LA FABRICATION DES BOLS A OFFRANDES

Traversée d'une rivière sur le bac. L'engin est constitué de deux bateaux accouplés, à moteurs indépendants, ce qui lui procure une très grande souplesse de manoeuvre.
 
Visite de la machinerie. Triomphes de la fumée et du bruit, ces antiques machines sont entretenues avec le plus grand soin, et fonctionnent bien sûr comme des montres.
 
Léger incident technique toutefois : le machiniste aspire à plein poumons l'eau du fleuve pour réamorcer la pompe de refroidissement défaillante. Estomacs sensibles s'abstenir.
 
Gouvernail double à câbles, comme pour la Transat.
 
Pendant notre appareillage, on commence à décharger cette péniche. Le transbordement est entièrement manuel. Trois heures plus tard, à notre retour, le camion sera plein à ras bord
 
Comme sur tous les bateaux, la pompe est de rigueur. Mais ici, elle est manuelle.
 
Arrivée sans encombre de l'autre côté. Le porteur d'eau est à l'oeuvre. D'autres villages, plus riches sans doute, sont équipés de pompes.
 
Le village d'Ava abrite la corporation des potiers.
 
La calèche est un moyen de transport parfait pour l'endroit.
 
L'architecture traditionnelle a permis de nombreux déménagements de capitale. En effet, en moins de 80 ans, la capitale de la Birmanie e été successivement Amarapura (1783), puis Ava (1823), Amarapura à nouveau (1841) et enfin Mandalay (1860). A chacune de ces occasions, tous les bâtiments de bois étaient démontés et transportés à dos d'éléphant vers le nouveau site.
 
Et c'est parti pour une bonne heure de trépidations. Notre fier coursier ne pourrait pas gagner le prix de Diane, mais on a bien rigolé quand même.

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