YANGON : LA PAGODE SCHWEDAGON

Un pagodon orné de tableaux illustrant les vies antérieures du Bouddha, décorations présentes dans toutes les pagodes.
 
Quelques panneaux très connus : la fuite du palais. Le jeune prince Siddhattha Gotama décide de renoncer à sa vie de luxe et s'enfuit de son palais, malgré l'opposition des gardes. Son serviteur l'accompagne, accroché à la queue de son cheval. Les nats atténuent le bruit des sabots.
 
La vocation : sur les bords de la rivière Anoma, le jeune prince Gotama coupe avec son épée son chignon et le jette vers le ciel en prononçant un voeu : "Que ma couronne et mes cheveux restent au ciel si je dois devenir le Bouddha". La couronne et les cheveux ne sont pas retombés.
 
La victoire sur Mara : le Bouddha, en méditation sous l'arbre pipa, est attaqué par l'armée du démon Mara, monté sur son éléphant Girimekhala. Le Bouddha touche le sol du bout des doigts de la main droite pour prendre la terre à témoin. Vasundhari, la déesse de la terre, tord alors ses cheveux, libère l'eau que le Bouddha lui avait donné en libation au cours de ses nombreuses vies antérieures, et provoque une inondation qui engloutit l'armée de Mara. Cette position du Bouddha, appelée bhumisparsa mudra, est sans doute la plus représentée dans la statuaire birmane.
 
L'illumination : la phase ultime de la sagesse. Le Bouddha est vénéré par les nats.
 
Certaines statues très précieuses, dont huit à Schwedagon sont considérées comme miraculeuses, sont protégées par une vitre.
 
Les plus précieuses d'entre elles sont enfermées dans le sanctuaire. Les fidèles peuvent quand même vénérer leur image grâce à un circuit de télévision.
 
Les nats terrestres sont aussi parfois utilisés comme éléments de décor ou même comme panneaux indicateurs.
 
Le Bouddha couché, posture du nirvana, la tête appuyée sur la main et les yeux ouverts. Il existe deux autres positions couchées, complètement allongé (le repos) et avec les yeux fermés (la mort).
 
Ici aussi, on verse l'eau sur la tête des statues.
 
Même l'éléphant sacré, blanc quand il est de chair et d'os, qui joue le même rôle protecteur que les lions dans certaines anciennes pagodes, a droit à son petit verre.

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