Même
sur la terre ferme, des canaux de plus en plus étroits sont aménagés.
Il y a déjà
du monde. Dans cette région, les marchés sont tournants,
ils se déplacent chaque jour de village en village. Il convient
donc de ne pas rater cet important point de rencontre et d'échange.
"On se
retrouve sous l'arbre dans une heure". D'accord, il n'y en a pratiquement
qu'un, et on ne peut pas le manquer.
De nombreux
stands proposaient une sorte de jackpot birman : le plan de jeu comporte
18 figurines. Les participants misent, un peu comme à la roulette,
sur des combinaisons de ces figurines. 3 énormes dés, avec
les mêmes figurines dessinées sur leurs faces, sont alors
décrochés d'un support à l'aide d'une ficelle, et
viennent rouler sur le sol, sous les exclamations diverses des parieurs,
qui vont du désespoir à l'exultation. Les joueurs qui ont
misé sur les bonnes combinaisons ramassent le pactole. Comme les
participants ne souhaitaient visiblement pas que nous photographions cette
partie peut-être légèrement illégale, mille
excuses pour le flou volontaire de ce cliché pris à la sauvette.
Le marché
est bien sûr aussi un domaine privilégié pour une
foule de petits artisans, comme le coiffeur. Celui-ci travaille peu les
lundi et vendredi, parce que le Bouddha est né un vendredi, et
qu'il s'est coupé les cheveux un lundi.
L'horloger.
Les marchandes
Pa-O proposent les produits locaux : ici du thé noir, des prunes,
des haricots, et des tas de petites fèves, tubercules et racines.
